She Dreamt of Being Washed Away to the Coast

Inspiré par les mythologies balte, le chorégraphe Lukas Karvelis revisite dans son solo la légende de Jūratė et Kastytis, une histoire d’amour tragique entre une créature de la mer et un modeste pêcheur.

Conte très populaire en Lituanie, Jūratė et Kastytis raconte l’histoire de la sirène Jūratė et du mortel Kastytis qui tombent amoureux malgré leur différence. Découvrant leur liaison, Perkunas, le Dieu du tonnerre, déchaîne la foudre et détruit le palais d’ambre de Jūratė, tuant ainsi son amant. La jeune femme, elle, fut condamné à être enchainé aux ruines de son palais. Les lituaniens continuent de raconter cette histoire lorsqu’on retrouve des morceaux d’ambre sur les plages le lendemain de tempête. Dans son solo She Dreamt of Being Washed Away To The Coast, Lukas Karvelis prend comme point de départ la situation de Jūratė, qui fait l’expérience de la solitude et de l’enfermement, pour imaginer une chorégraphie qui explore les limites d’un corps contraint à la recherche d’une force libératrice.

Artistes : 
Lukas Karvelis, chorégraphe
Interprétation : Dominyka Markevičiūtė
Musique : Dominykas Digimas
Costumes : Morta Nakaitė
Création lumière : Povilas Laurinaitis
Regard extérieur : Bush Hartsorn
Communication : Agnė Vidugirytė

Dates : 17 et 18 septembre

Photos : ©️Svelniau

When you’re alone in your forest always remember you’re not alone

Créé en réaction aux événements qui ont lieu actuellement en Europe de l’Est, ce solo met en scène un corps en résistance face au conflit et qui tente de s’imposer, entre impuissance et prise de pouvoir.

Deuxième volet d’une recherche qui propose de considérer la rébellion comme une activité qu’on doit pratiquer quotidiennement, When you’re alone in your forest always remember you’re not alone convoque « l’énergie rebelle » d’un corps en résistance. Originaire de Lituanie, Vilma Pitrinaitė a été profondément impactée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Comme les autres pays baltes, la Lituanie a été marquée par l’occupation soviétique et se retrouve aujourd’hui à nouveau face à la menace russe. Comment réveiller les résistances du passé, autant individuelles que collectives, pour qu’elles puissent agir sur les corps d’aujourd’hui ? Seule sur scène, Vilma Pitrinaitė, portée par l’effervescence sonore des manifestations et des grands rassemblements qui ont encore lieu dans les pays de l’Europe de l’Est, fait jaillir une foule de gestes et de figures combatives.

Artistes : 
Chorégraphie : Vilma Pitrinaitė
Performance : Vilma Pitrinaitė ou Marija Ivaškevičiūtė, en alternance
Son : Elias Durnez
Scénographie et costumes : Elvita Brazdylytė
Lumière : Florian Gaillochon
Dramaturgie : Pascale Gigon

Dates : 17 et 18 septembre

Photos : ©Patrick Berger